L’Institut des Territoires Marins Oubliés est une organisation semi-fictionnelle à vocation transdisciplinaire, il intervient dans les zones où le passé maritime a laissé des traces invisibles, des écumes mentales, des reliefs d’iles disparues ou d’océans souterrains. Son approche mêle méthodes scientifiques, regard artistique et narration spéculative.
Là ou la mer dormait
Le premier grand projet de l’ITMO
Et si Sumène Artense avait autrefois été un archipel ? C’est l’hypothèse fantaisiste, poétique mais rigoureusement documentée que développe le collectif Solax. En résidence sur le territoire Sumène Artense en 2025, Judith Chomel, analyste en micro-archives, et Marine Delcroix, photographe des choses disparues, ont mené l’enquête. Leur mission ? Retrouver les traces d’un passé maritime oublié : silhouettes d’épaves, bribes de registres, fragments de récits.


En guise de restitution de cette résidence foisonnante où l’art devient outil de spéculation et d’imaginaire : une vingtaine d’ateliers de pratique artistique et 30 grands panneaux le long de la Piste Verte de Sumène-Artense qui retracent autrement ce territoire et sème le doute sur la présence passée d’un océan sur les terres du Cantal. Cette exposition est visible de septembre 2025 à septembre 2026.
À partir de leur rencontre avec le territoire et ses habitants, d’archives locales et de collectes sensibles, elles composent un corpus d’images et de planches comme autant de preuves d’un territoire marin disparu. Leur vocabulaire visuel et textuel, nourri de brumes, d’algues fantômes et de vents salins, transporte le spectateur dans un monde suspendu entre réel et fiction.







réalisation Mayeul vidéo